AÏKIDÔ
PRATIQUE RESPIRATOIRE MATINALE KIAÏ - AÏKI


Professeur et Maître Itsuo Tsuda 
Photo Ecole de la Respiration Paris
Asa no Aïki no Shugyô
Shurin Tei dôjô 2024
(Images Linda Boussard)
Pratique Respiratoire Kiaï-Aïki
Me Tsuda - Années 70-80
(Extrait documentaire Aki No Michi / Bruno Garnero
Images Ecole de la Respiration, Paris)
Me Tsuda Itsuo  ( Photo offerte par Yane Audran)
Pratique respiratoire matinale  
 
Ce fut grâce à Monsieur Itsuo Tsuda que je découvris cette pratique, au milieu des années 70, parrainé par Madame Régine Bonafé et Madame  Yane Audran. Le terme d’Aïkidô n’était que très rarement prononcé mais nous savions toute l’importance qu’accordait notre professeur à cette pratique de l’aube… Comme je pratiquais déjà le Karatedô, j’avais résolu, à l’époque, de me consacrer uniquement à la première partie de cet " Aï-Ki ", bien que la seconde m’attirait énormément. 
 
Ainsi, durant huit ans, je m’imprégnais du " Noritô " tapé à la machine par Monsieur Tsuda, sur papier libre et mis à la disposition de celles et de ceux qui souhaitaient l’étudier. 
 
Quand il nous quitta le 10 mars 1984 et que je me rendis à Paris, auprès d’autres élèves pour le veiller, je fus réconcilié avec la Mort en le voyant, son bokken et son recueil de pièces de Théatre Nô épousant son corps sans vie mais … si paisible, si beau pour son départ… son verre d’eau près de lui … 
 
Lui qui n’avait jamais voulu être reconnu comme " Maître " de son vivant, lui qui n’avait jamais fait valoir ses " dan " en Seitaï, en Aikidô, cet homme, ce Grand " Monsieur Tsuda " venait de planter un jalon particulier dans le " brouillard " de notre recherche et je ne pouvais imaginer que, d’une certaine manière, il serait à mes côtés, trois ans plus tard, pour m’aider à retrouver cette  "petite femme-dragon", Nakanishi Seiun O Senseï, dont la dimension hors du commun, lui conféra le privilège de reposer en Paix dans un des plus beaux lieux du Japon, dans les montagnes de Kumano à Nachi San, au Sud de Wakayama Ken et au pied de sa cascade majestueuse. 

Mai asa no Kiaï no Shugyô 
O Sensei no tame ni
Shurin Tei dôjô 2024
(Images Linda Boussard)
L'auteur en pratique matinale - Fudô Shin Dôjô - Cherbourg / Photo AER 2001 
 
Etude Pratique matinale Kiaï - Aiki (Photos Shurin Tei Dôjô 2022)
Par le Ki du Professeur et Maître Tsuda Itsuo

Depuis le départ de ce grand visionnaire, le 10 mars 1984, nous avons été nombre de ses élèves et stagiaires, à poursuivre dans l'intimité de nos esprits, de nos coeurs et de nos quotidiens, cet enseignement singulier qu'il nous prodigua inlassablement, au détour de ses neuf ouvrages publiés au  " Courrier du livre - Edition Trédaniel ".
Mais aujourd'hui, en cette fin d'année 2024,  je souhaite inclure ce regard particulier que j'adresse à "  l'Ancien des anciens ", je veux nommer Peter Shapiro qui fut l'ami de Monsieur et Madame Tsuda. 

Je ne saurais donner vie à ce site " Respiration 2080 " sans exprimer à Peter Shapiro mes profonds remerciements pour la confiance qu'il m'a toujours témoignée depuis la mort de notre cher Professeur. Peu de pratiquants d'arts martiaux le savent, mais Peter est pour nous plus qu'un phare, il est un témoin direct des Enseignements respectifs de Ueshiba Morihei , Hikitsushi Michio, Noguchi Haruchika et de Tsuda Itsuo.

La vie ne nous a malheureusement pas permis d'être proche géographiquement, pour pouvoir partager nos savoirs respectifs, et, à ce jour, je ne désespère pas d'avoir l'honneur et le privilège de le recevoir à Shurin Teï dôjô, après m'être préalablement rendu auprès de lui, pour lui témoigner ma reconnaissance. Sans nous voir, et simplement reliés par le Ki du Professeur Tsuda et de son épouse Keïko, Peter n'a pas cessé de me recommander auprès de certains de ses élèves qui se questionnaient sur la véritable origine du Kototama - Kiaï et je le remercierai toujours pour la confiance qu'il m'a ainsi témoignée.

Nous vivons une période, certes, bien ingrate par son stress ambiant, et il est vrai qu'il n'est pas toujours aisé d'organiser des séminaires ou des stages que l'on puisse partager. Chacun évolue à sa vitesse, dans sa région de prédilection et le phénomène des rencontres se limite bien souvent à d'éphémères partages, sans lendemain. Après toutes ces années, je reste infiniment reconnaissant à la Vie, pour le Ki établit spontanément avec Peter, sans que nous nous voyions jamais. J'espère toutefois, qu' avant nos départs respectifs de cette planète, grâce nous sera donnée de pouvoir partager un séminaire particulier, en l'honneur de notre cher Professeur Itsuo Tsuda.
Peter Shapiro -  Photo Kinonagare.com
Kototama no Hachi Daï Riki
Shurin Tei dôjô 2024
(Images Linda Boussard)
Test de poussée du bokken - Cherbourg - (Photo AER France - année 2001)
Bokken - Kiaï no Shugyô
Shurin Tei 2024
(Images Linda Boussard)
Extrait Magazine " Mû " - Japon - Janvier 1998
Aujourd'hui, c'est un jour faste qui m'offre la possibilité de " compléter " ce site, dans sa partie " Kototama ", à la suite de l'extrait du Magazine "Mû"
 
En effet, non seulement nous sommes le jour-anniversaire de l'incinération de Me Tsuda, au Père Lachaise, le 17 MARS 1984 mais il se trouve que le stage prochain, en Berry Sud, marquera le départ de Nakanishi Kôun O Sensei, le 26 MARS 1969
 
En relisant hier soir les traductions de l'Article en Langue japonaise, figurant déjà sur le site, j'ai pu repérer des notions que je suis autorisé à évoquer, par une traduction concise, simple et compréhensible par tous, en particulier des spécialistes bien sûr, de l'Aikidô, mais aussi d'Arts Martiaux, et de tous lecteurs-internautes intéressés, pour que " Justice "soit rendue à Me Tsuda , si souvent critiqué pour ce qu'il osa écrire dans son Tome 8 " La Voie des Dieux ", notamment au sujet du Chemin de Me Ueshiba Moriheï et trop communément par des personnes " sans vécu suffisant ", sans expérience-aucune du Kototama et se permettant de critiquer, d'argumenter faussement, et même de minimiser, voire-même de nier le cheminement sérieux de Me Tsuda, en Aikidô ... auprès du Fondateur. 

 

















 
Or, il ne saurait y avoir de " hasard " car si cet article du magazine " Mû " fut épuisé en une semaine dans les kiosques nippons, sur les 4000 km de l'Archipel, de l'Hokkaïdô au Kyûshû, c'est assurément par la publication exceptionnelle consentie par Nakanishi Seiun O Senseï en 1998 !!! 
 
Certes, j'avais adressé copies à certaines autorités et pratiquants " anciens "de l'Aïkidô, j'avais même déposé l'article en Langue japonaise sur le blog en 2007 mais seul un jeune instructeur d'Aikidô de Bretagne, Eric Le Guillou me contacta, sincèrement motivé par la véritable recherche de Me Ueshiba Moriheï, celle qui le conduisit à fonder l'Aikidô, après des ascèses menées dès 1939, sous la férule et l'Enseignement du véritable Ki , transmis par Nakanishi Seiun O Senseï, aux côtés et grâce à l'insistance de Nakanishi Kôun O Senseï, né à Ayabe comme le Fondateur de l'Aikidô et mort le 26 mars 1969, un mois jour pour jour, avant ce dernier, décédé le 26 avril 1969 ! 
 
Après ces semaines de mise en évidence de la " souillure humaine " sur Internet, de la complicité implicite des " Pouvoirs Publics ", des " Réseaux dits sociaux ", après l'inertie constatée chez nombre de personnes pourtant concernées de près et de loin par la Pratique du Mouvement-Régénérateur Inné, des arts martiaux, de leur impact bénéfique dans la vie quotidienne, ces attaques lourdes et douloureuses ont été ponctuées par le " Grand Nettoyage " du 15 mars au soir et ce matin, Linda et moi avons eu la grâce de sauver une chienne de chasse, désemparée, en proie à l'inconscience et à l'absurdité d'automobilistes apathiques, sur une des routes principales de Région Centre... 
 
Perdue et zigzaguant entre des voitures qui surgissaient et faisaient certes, des appels de phares, mais tout en  veillant bien à ne pas s'arrêter, ni même ralentir pour éviter le pire, à cet animal... 
 
Nous avons aussitôt mis la chienne à l'abri et par le numéro de téléphone sur le collier, nous avons pu contacter son Maître qui est venue la récupérer à " Shurin Teï " en fin de matinée : Quelle ne fut pas le cadeau quand le propriétaire de cette chienne nous confia son Nom : Elle se nomme " Justice " ! 
 
Vous trouverez donc en pièce jointe, les premiers éléments d'une traduction autorisée, par cet extrait publié, qui confirme et rend hommage à la claire transmission que Maître Tsuda fit dans son livre " La Voie des Dieux " et les preuves que je place ainsi en ligne, attestent de la véracité de ses écrits , dans les années 80... 
 
Ce qui sera désormais lu, sur notre site " Trésors d'Enseignements-respiration-applications-2080.org ", met ainsi fin aux spéculations, aux mensonges, aux fantasmes, aux idées reçues, aux pseudos enseignements " baptisés honteusement Kototama " sur des bases sans fondement et dispensés par des instructeurs " auto-proclamés "qui n'ont jamais reçu l'once d'une formation par ce lien " unique ", établi entre Nakanishi Seiun O Senseï et Ueshiba Moriheï O Sensei, Fondateur de l'Aikidô... 
 
Belle pratique à toutes et à tous.

Shurin Teï France - Photo Bruno Garnero
Nakanishi Seiun O Sensei fut également cette " personne rare " qui donna une direction spirituelle à nombre de Maîtres martiaux dont Ueshiba Morihei O Senseï, le futur fondateur de l'Aikidô : en 2024, et il y a bien sûr préscription, je suis autorisé à rappeler à toutes et à tous que sans l'intervention cruciale de Nakanishi Seiun O Senseï, l'Aïkidô ne serait jamais né sur la planète Terre.
 
Commencement de la recherche du Kototama pour Ueshiba Moriheï O Senseï 
 
Lorsque le couple Nakanishi, Kôun et Seiun O Senseï approfondissaient leurs ascèses ( 7 ans et 8 mois, de 1935 à 1943 ), ils reçurent la visite et la demande de ce maître martial, déjà connu et réputé par ses faits de guerre et sa formation reçue du grand Maître Takeda : Cette rencontre fut organisée à Oyama d'Itabashi à Tôkyô, en 1939, par un homme de la Secte Omoto, nommé Akazawa Zengoru, habitant Iwama Machi, dans le Département d'Ibaraki car Ueshiba O Senseï s'était préalablement converti à la religion " Omoto " le 7 de l'ère Taishô ( Juillet 1912 à décembre 1926 ), donc en 1918.  
 
C'est d'ailleurs à cette même époque de " Taishô " qu'il accompagna en Mongolie, en qualité de " garde du corps ", le révérend Deguchi Onisaburo
 
Mais, à la suite d'un accident à Pantara dont il réchappe, il décide à son retour au Japon de quitter le mouvement Omoto pour se consacrer à une recherche profonde du Budô : C'est ainsi qu'il se met en quête de retrouver Nakanishi Seiun O Senseï
 
Après deux tentatives infructueuses qui interviennent en pleines ascèses au Mont Katsuragi de Nara, ils ne peuvent l'accepter comme disciple. Ueshiba O Senseï insiste alors auprès de Kôun Nakanishi O Senseï, son conscrit de Ayabe, afin de voir sa demande acceptée par Seiun O senseï, tant son besoin d'éveil, pour sa Pratique du Budô, est " urgent et primordial " ! 
 
Décision est alors prise par Seiun O Senseï qui consent à accueillir Ueshiba Moriheï comme disciple, pour lui enseigner le secret de l'Esprit du " Guerrier de l'âme " " Ame no Takemusu ", et en particulier la différence , entre " Ki-aï et Aï-ki  ". 
 
Plus tard, la Guerre du Pacifique commence,,, En 16 de l'ère de Showa, monsieur Akazawa organise la venue du couple Nakanishi à Iwama Machi et dès l'année suivante, Nakanishi Seiun O Senseï, aux côtés de son mari Kôun O Senseï, commence à élucider sérieusement par le Kototama, la base des Chroniques anciennes du Japon, le Kojiki
 
Cette recherche n'était pas seulement une simple étude mais plutôt unique par son approche concrète, éclairée au fur et à mesure de la recherche, par la Pratique de sons "  nettoyants  ", 
 
Tandis que Seiun O Senseï exprimait physiquement et de manière sonore, Kôun O Senseï inscrivait, notait minutieusement et ces ascèses " Shinza " durait environ deux ou trois heures.. , à chaque fois ! 
 

















 







Chaque ascèse étant renouvelée trois ou quatre fois par journée... Et cette étude de Kototama sur le Kojiki dura jusqu'en 23 de l'ère Showa, c'est à dire 1948 ! 
 
[ Petit rappel: Nakanishi Seiun est née sous son Nom de jeune fille Akiyama, en l'An 6 de l'ère Taishô, à Tatebayashi, c'est à dire en 1917 .., et Ueshiba O Senseî , lui, à l'instar de Nakanishi Kôun, était né bien plus tôt, en 1883. Ils avaient donc 34 ans d'écart ! 
 
Raison pour laquelle, en 1987, j'étais persuadé que Seiun O Senseï n'était plus de ce monde, la reliant de fait à la génération de Me Ueshiba : ce n'est qu'en recherchant sa tombe, ce qui la fit énormément rire à l'époque, que je pus comprendre cet écart d'âge et de générations! ] 
 
A suivre... D'autres extraits autorisés viendront compléter l'histoire secrète, la création de l'Aikidô, l'orientation et la sacralisation du dôjô d'Iwama, le " Aïki Jinja " par Nakanishi Seiun O Senseï
 
Et puis, au fil des temps à venir, je reviendrai régulièrement sur la mission dévolue aux arts martiaux, malheureusement restée  " inachevée " depuis l'Après-Guerre en raison des objectifs sportifs compétitifs, de leur développement sur le plan horizontal "Yoko"qui privent l'Education des jeunes pratiquants de cet Esprit du Guerrier de l'âme qui fait tant défaut de nos jours ! 

Bruno Garnero
France - Shurin Tei dôjô no Shihan
Publication du Centre d'études et de recherches du Kototama
Suzuka - Japon 
(Document Nigishiden offert à l'auteur)
Aïki Jinja -  Ueshiba Morihei O Sensei 
Photo extraite de " Présence et message " d'André Nocquet
Préfaces d' Itsuo Tsuda et de Jean Lucien Jazarin
ETUDES ET RECHERCHES INNOVANTES
Le Mouvement Régénérateur Inné, Katsugen-Undô et Seitaï
La Pratique matinale respiratoire, Ki-Aï & Aï-Ki
Le Kototama, Langage des Sons originels, Science du Grand nettoyage
Le Kyudô, Tir à l'arc de Tradition, Tir intérieur
Le Karatédô, Défense et combat à mains nues
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