KYÛDÔ
FACTEUR D'ARCS - LIGNÉE ITTOSAI
TRADITION MILLÉNAIRE
FACTEUR D'ARCS - LIGNÉE ITTOSAI
TRADITION MILLÉNAIRE
Maître Kuwabata Motonori - Dépositaire de la Lignée "Ittosai"- Photo Bruno Garnero 2005
Je dois à Me Hasegawa Mizué, Maître-forgeron de flèches, le parrainage et la lettre d'introduction auprès du Me Kuwabata Motonori O Senseï et à son épouse Reïko Senseï ainsi qu'à son fils Michinaga Senseï, dépositaire actuel de mille ans d'histoire de la Lignée " Ittosaï ".
La famille Kuwabata Motonori a cultivé sa science, son savoir ancestral de l'arc dans la région du clan " Satsuma ", conduit par le légendaire Saïgo Takamori, dernier samouraï érudit du 19ème siécle. C'est grâce à cette lignée que je pus découvrir l'immense différence sémantique d'enseignement et de transmission du Kyûdô. Après ce que j'avais pu apprendre pendant plus de trente ans sous l'enseignement du Me Kitajima Yoshio, sur la Lignée même des Me Honda, Awa et Anzawa, j'accédais à une autre dimension et j'allais découvrir le sens, le pourquoi de l'usage d'arcs plus puissants.
Pour tout un chacun, un arc puissant signifie que l'on tire plus loin. Mais j'ai pu découvrir tout autre chose : d'abord que le Me Kuwabata Motonori, à 93 ans, était toujours capable non seulement de fabriquer des arcs de 40kg force, 50kg force mais surtout capable de les ouvrir et de les ployer, sans force musculaire. C'était une nouvelle porte sur l'enseignement du Tir intérieur.
Ainsi, j'ai commencé à me rôder à la puissance de l'arc pour arriver en cet automne 2024 à me laisser littéralement ouvrir par l'arc de 32kg force, sans l'usage des biceps ou des triceps.
C'est donc ce savoir ancestral, qui permet de tirer comme nombre d'archers le firent au Sanjûsangen-dô de Kyôto jusqu'à ce qu'en 1990, la politique sportive, compétitive du Kyûdô l'emporte sur le sens profond de cet art et qu'on en vienne à supprimer la poutre qui obligeait les maîtres-archers à tirer avec des arcs puissants pour pouvoir atteindre la cible à 90 mètres.
Comme cette épreuve était trop difficile, la poutre a été supprimée, tout simplement.
Voilà comment la facilité dans notre monde moderne, fait passer l'être humain à côté de sa propre évolution.
Je remercie du fond de mon âme Me Kuwabata Motonori de m'avoir fait clairement ressentir la posture de son hara comme jamais je ne l'avais ressenti auparavant, y compris au contact de maîtres incontestables comme Me Kase Taïji en Karatédô et Nakanishi Takako Seiun O Senseï qui se sont évertués en leur temps de me faire comprendre ce que pouvait être le " kokyu ", tout comme le Me Tsuda qui s'efforça dans les années 80 de nous faire ressentir l'expiration concentrée " yuki ", " kokyu ", que ce soit au sein de pratiques de stimulations du Mouvement Régénérateur Inné ou dans la pratique Aîki matinale.
C'est Me Kuwabata, fabricant, artisan d'arc, archer émérite, qui me fit sentir comment notre " hara " doit se manifester pour que le Ki puisse s'exprimer au travers des pores de la peau et qu'on en devienne capable de ployer des arcs extrêmement puissants, sans force musculaire.
La famille Kuwabata Motonori a cultivé sa science, son savoir ancestral de l'arc dans la région du clan " Satsuma ", conduit par le légendaire Saïgo Takamori, dernier samouraï érudit du 19ème siécle. C'est grâce à cette lignée que je pus découvrir l'immense différence sémantique d'enseignement et de transmission du Kyûdô. Après ce que j'avais pu apprendre pendant plus de trente ans sous l'enseignement du Me Kitajima Yoshio, sur la Lignée même des Me Honda, Awa et Anzawa, j'accédais à une autre dimension et j'allais découvrir le sens, le pourquoi de l'usage d'arcs plus puissants.
Pour tout un chacun, un arc puissant signifie que l'on tire plus loin. Mais j'ai pu découvrir tout autre chose : d'abord que le Me Kuwabata Motonori, à 93 ans, était toujours capable non seulement de fabriquer des arcs de 40kg force, 50kg force mais surtout capable de les ouvrir et de les ployer, sans force musculaire. C'était une nouvelle porte sur l'enseignement du Tir intérieur.
Ainsi, j'ai commencé à me rôder à la puissance de l'arc pour arriver en cet automne 2024 à me laisser littéralement ouvrir par l'arc de 32kg force, sans l'usage des biceps ou des triceps.
C'est donc ce savoir ancestral, qui permet de tirer comme nombre d'archers le firent au Sanjûsangen-dô de Kyôto jusqu'à ce qu'en 1990, la politique sportive, compétitive du Kyûdô l'emporte sur le sens profond de cet art et qu'on en vienne à supprimer la poutre qui obligeait les maîtres-archers à tirer avec des arcs puissants pour pouvoir atteindre la cible à 90 mètres.
Comme cette épreuve était trop difficile, la poutre a été supprimée, tout simplement.
Voilà comment la facilité dans notre monde moderne, fait passer l'être humain à côté de sa propre évolution.
Je remercie du fond de mon âme Me Kuwabata Motonori de m'avoir fait clairement ressentir la posture de son hara comme jamais je ne l'avais ressenti auparavant, y compris au contact de maîtres incontestables comme Me Kase Taïji en Karatédô et Nakanishi Takako Seiun O Senseï qui se sont évertués en leur temps de me faire comprendre ce que pouvait être le " kokyu ", tout comme le Me Tsuda qui s'efforça dans les années 80 de nous faire ressentir l'expiration concentrée " yuki ", " kokyu ", que ce soit au sein de pratiques de stimulations du Mouvement Régénérateur Inné ou dans la pratique Aîki matinale.
C'est Me Kuwabata, fabricant, artisan d'arc, archer émérite, qui me fit sentir comment notre " hara " doit se manifester pour que le Ki puisse s'exprimer au travers des pores de la peau et qu'on en devienne capable de ployer des arcs extrêmement puissants, sans force musculaire.
Kuwabata Motonori O Sensei
et son épouse Reïko Sensei
( Photo Frédérique Agnoux )
et son épouse Reïko Sensei
( Photo Frédérique Agnoux )
Kuwabata O Senseï -
B. Garnero dans l'atelier d'arcs
( Photo Frédérique Agnoux )
B. Garnero dans l'atelier d'arcs
( Photo Frédérique Agnoux )
Lignée Ittosai - Kuwabata Motonori O Sensei
( Images Bruno Garnero 2005 )
( Images Bruno Garnero 2005 )
Kuwabata Michinaga Senseï
( Photo Christine Busnel - 2023 )
( Photo Christine Busnel - 2023 )
Sacralisation d'arcs "Ittosaï" - Kagoshima jingû (Hayato - chô) -
Image Kuwabata Michinaga Senseï- 2006
Image Kuwabata Michinaga Senseï- 2006
ETUDES ET RECHERCHES INNOVANTES
Le Mouvement Régénérateur Inné, Katsugen-Undô et Seitaï
La Pratique matinale respiratoire, Ki-Aï & Aï-Ki
Le Kototama, Langage des Sons originels, Science du Grand nettoyage
Le Kyudô, Tir à l'arc de Tradition, Tir intérieur
Le Karatédô, Défense et combat à mains nues
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